
COLON
Cancer
Le cancer colorectal représente la 2e cause de décès en France chez l’homme et la 3e cause chez la femme avec une proportion de nouveaux cas des cancers digestifs de 40% chez l’homme et de 25% chez la femme. Son incidence (nombre de nouveaux cas) augmente en France mais son pronostic (survie) s’améliore.
Diagnostic
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Dépistage systématique, qui est proposé à partir de 50 ans par la recherche de sang dans les selles et mis en place par l’HAS.
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Dépistage individuel chez les patients qui ont des antécédents familiaux personnels de cancer colo-rectal.
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Exploration pour troubles digestifs d’apparition récente : anémie par carence en fer, sang dans les selles, douleurs abdominales, trouble du transit, perte de poids, occlusion etc.
Bilan diagnostique et d’extension
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Coloscopie complète qui permet outre une biopsie diagnostique mais aussi d’évaluer l’ensemble du colon avant une éventuelle chirurgie.
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Scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection.
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Biologie comprenant numération à la recherche d’une anémie, bilan nutritionnel et dosage des marqueurs tumoraux dans le cadre du bilan initial.
La prise en charge
Aujourd’hui, la prise en charge du cancer du côlon est chirurgicale en première intention dans la grande majorité des cas. Il est parfois indiqué une prise en charge oncologique première en cas de lésion secondaire (métastases) ou de lésion volumineuse qui peuvent toucher des organes avoisinants.
L’ablation d’une partie plus ou moins grande du côlon en général n’a pas de conséquence sur le transit et l’alimentation. Il n’y a pas d’altération de la fonction digestive.
La chirurgie est facilitée par la mobilisation simple de l’intestin.
Les différents traitements
En fonction de la localisation de la lésion tumorale, il faut discuter une résection d’une partie du côlon. La résection d’une partie de l’intestin est soumise des stratégies oncologiques et surtout de curage ganglionnaire le long des axes vasculaires qui imposent des résections segmentaires prédéfinies. Ci-dessous, vous trouverez le détail des deux principales interventions, la colectomie droite et la colectomie gauche.
Technique chirurgicale
Le plan personnalisé de soins vous sera expliqué à la consultation avec le chirurgien, l’objectif en dehors de l’urgence est de privilégier une chirurgie mini invasive par laparoscopie ou cœlioscopie qui permet une récupération plus rapide. Un protocole de réhabilitation rapide RACC / FAST TRACC vous sera expliqué : il permet d’optimiser la récupération.
Un traitement par immunonutrition (oral impact) vous sera prescrit en pré-opératoire sur 7 jours.
Dans la majeure partie des cas, la dérivation temporaire de l’intestin (stomie) n’est pas nécessaire.
Votre parcours de soin :
surveillance et conseils
Avant l'hospitalisation
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Immunodépression pré-opératoire (oral impact) durant 7 jours avant l'hospitalisation
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Préparation digestive parfois nécessaire à l'arrivée, la veille ou le matin de l'intervention (Normacol)
Au sein de la Clinique
Surveillance au sein de la clinique 2 à 4 jours en fonction du type de chirurgie.
Aux soins intensifs 24-48h puis dans le service de chirurgie viscérale pour surveillance rapprochée et dépistage des complications :
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Reprise progressive du transit.
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Gestion de la douleur post-opératoire.
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Dépister un saignement.
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Dépister une infection.
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Fistules (mauvaise cicatrisation de la suture digestive).
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Abcès intra-abdominal ou de paroi.
Pendant le mois post-opératoire
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Ne pas porter de charge lourde (< 10kg pendant le mois postopératoire).
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Ne pas faire d’activité physique pendant le mois post opératoire.
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Alimentation normale, pas de régime alimentaire spécifique.
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Arrêt de travail 1 mois.
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Consultation de contrôle à 1 mois.
Recontacter votre chirurgien si :
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Douleurs importantes non calmées par les antalgiques prescrits.
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Signes d’infection : fièvre, frissons, malaise, élévation de la CRP
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Saignements abondants par l’anus ou diarrhée importante ne cédant pas au bout de plusieurs jours.
En cas de problème, vous serez revu rapidement par votre chirurgien ou un chirurgien de l'équipe.

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Quelle est la durée de la convalescence après une chirurgie de l’éventration ?La reprise des activités normales se fait en quelques semaines, mais les efforts physiques et le port de charges lourdes sont déconseillés pendant 6 à 8 semaines.
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Comment prévenir une éventration après une chirurgie abdominale ?Pour limiter le risque d’éventration après une opération, il est conseillé de : Éviter les efforts abdominaux excessifs dans les semaines suivant l’intervention. Contrôler les facteurs de risque (surpoids, tabac, diabète). Porter une ceinture de soutien abdominal si recommandé par le chirurgien.
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L’opération est-elle douloureuse ?Oui, mais les douleurs postopératoires sont bien contrôlées par des antalgiques, et la cœlioscopie permet une récupération plus rapide.
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Peut-on vivre avec une éventration sans se faire opérer ?Dans certains cas, si l’éventration est asymptomatique et stable, une surveillance peut être envisagée. Cependant, le risque d’augmentation de taille et de complications reste élevé.
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Quand faut-il opérer une éventration ?Une chirurgie est toujours recommandée. Une prise en charge précoce limite les complications et facilite la réparation.
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Comment différencier une éventration d’une hernie abdominale ?L’éventration se situe toujours sur une ancienne cicatrice chirurgicale, contrairement aux hernies qui apparaissent sur des zones naturelles de faiblesse de la paroi abdominale.
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La colectomie est-elle systématique après une diverticulite ?Non, la plupart des diverticulites se traitent médicalement. La chirurgie est réservée aux cas compliqués ou récidivants.
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Peut-on vivre normalement après une colectomie ?Oui, une adaptation alimentaire est nécessaire au début, mais la digestion se normalise progressivement.
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Quelle est la durée d’hospitalisation après une colectomie ?En moyenne, 5 à 7 jours, selon la technique utilisée et l’état général du patient.
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Quand faut-il envisager une colectomie pour diverticulose ?Une chirurgie est indiquée après plusieurs crises sévères de diverticulite, une complication grave (abcès, péritonite, perforation), ou un rétrécissement gênant du côlon.
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Y a-t-il un risque de récidive après une sigmoïdectomie ?Si le côlon restant présente des diverticules, un risque de récidive existe, mais la majorité des patients sont soulagés après l’intervention.
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Existe-t-il des conséquences définitives ?Non, pas si l’ablation du foie ne dépasse pas 50 à 60 % du volume initial
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Quelles sont les restrictions après une hépatectomie ?Une surveillance médicale est nécessaire avec une reprise progressive de l’alimentation et des activités physiques.
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Combien de temps dure une hépatectomie ?Selon la localisation des lésions à opérer, l’étendue de la zone à enlever et les antécédents du patient, la durée opératoire peut aller de 1 à 4 heures.
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Quels sont les risques de l’hépatectomie ?Les complications possibles incluent un saignement, une infection, une insuffisance hépatique transitoire et des troubles biliaires.
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Peut-on vivre avec un foie partiellement enlevé ?Oui, le foie a une capacité unique de régénération et retrouve en quelques mois un volume fonctionnel suffisant.
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Y a-t-il des précaution particulières à prendre dans les jours qui précèdent l’opération ?Pas de régime alimentaire particulier, pas de préparation digestive spécifique.
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Tous les calculs biliaires nécessitent-ils une opération ?Non, seuls les calculs symptomatiques ou compliqués justifient une cholécystectomie.
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Comment prévenir la formation de calculs biliaires ?Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et le maintien d’un poids stable peuvent limiter le risque.
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Combien de temps dure la convalescence après l’ablation de la vésicule ?Après une cœlioscopie, la reprise des activités normales est possible en quelques jours, avec un arrêt de travail de 1 à 3 semaines.
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Quels aliments éviter après une cholécystectomie ?Il est conseillé de limiter les repas très gras dans les semaines suivant l’opération, mais aucune restriction stricte n’est nécessaire à long terme.
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Peut-on vivre sans vésicule biliaire ?Oui, l’organisme s’adapte en quelques semaines. La bile s’écoule directement du foie vers l’intestin, avec parfois des selles plus molles au début.
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Peut-on prévenir une hernie latérale ?Il est difficile de prévenir complètement une hernie latérale, mais le maintien d’une bonne tonicité musculaire et la gestion du poids peuvent limiter le risque.
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Quelle est la durée de la convalescence après une chirurgie de la hernie latérale ?La récupération dépend de la technique opératoire et de la taille de la hernie. Un arrêt des activités physiques intenses est conseillé pendant 4 à 6 semaines.
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Une hernie latérale peut-elle être dangereuse ?Oui, si elle s’étrangle, elle peut entraîner une obstruction intestinale ou une nécrose des tissus, nécessitant une intervention chirurgicale en urgence.
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Comment différencier une hernie latérale d’une autre hernie abdominale ?Contrairement aux hernies ombilicales ou de la ligne blanche, la hernie latérale apparaît sur le flanc de l’abdomen, souvent sous l’ombilic. Elle est plus rare et peut être difficile à diagnostiquer sans imagerie médicale.
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L’opération d'une hernie latérale est-elle douloureuse ?L’intervention se fait sous anesthésie générale et la douleur postopératoire est généralement bien contrôlée par des antalgiques. La cœlioscopie permet une récupération plus rapide et moins douloureuse.
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Peut-on éviter une hernie ombilicale ou de la ligne blanche ?Non, en général, elles sont congénitales. Une bonne tonicité abdominale et la prévention du surpoids peuvent limiter le risque qu'elle se développe.
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Une hernie ombilicale peut-elle disparaître d’elle-même ?Chez l’adulte, une hernie ombilicale ne se referme pas spontanément et a tendance à s’agrandir avec le temps. Une prise en charge chirurgicale est souvent recommandée.
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L’opération est-elle douloureuse ?L’intervention se fait sous anesthésie générale et est généralement bien tolérée. Des antalgiques sont prescrits pour limiter l’inconfort postopératoire.
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Combien de temps dure la convalescence ?La récupération varie selon la technique opératoire et la taille de la hernie. Un arrêt des activités physiques intenses est recommandé pendant 4 à 6 semaines.
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Quand faut-il opérer une hernie ombilicale ou de la ligne blanche ?Une intervention est nécessaire en cas de douleurs, d’augmentation de la taille de la hernie ou de risque de complication, notamment si la hernie devient irréductible ou s’étrangle.
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Peut-on prévenir l’apparition d’une hernie inguinale ?Il n’existe pas de prévention absolue, mais le maintien d’un poids stable, le renforcement des muscles abdominaux et l’évitement des efforts excessifs peuvent limiter le risque.
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Existe-t-il des complications possibles après l’opération ?Oui, comme pour toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir : infection, hématomes, récidive ou douleurs chroniques, mais elles restent rares et la plupart des patients récupèrent très bien.
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Combien de temps dure la convalescence après l'opération ?La récupération varie selon la technique utilisée, en moyenne entre 2 et 4 semaines. Elle varie en fonction de la technique utilisée, de l'activité professionnelle et des douleurs post-opératoires qui vont guider la récupération.
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La chirurgie est-elle obligatoire ?La chirurgie est envisagée après un avis chirurgical. Toutefois, si la hernie est asymptomatique ou si les risques chirurgicaux sont trop élevés, une surveillance peut être envisagée.
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Une hernie inguinale peut-elle récidiver après l’opération ?Le risque de récidive est faible mais possible, notamment en cas de facteurs de risque comme une surcharge pondérale, une toux chronique ou une sollicitation excessive de la paroi abdominale après l’intervention.
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Qu’est-ce qui cause une hernie inguinale ?Une hernie inguinale peut être causée par une faiblesse congénitale ou acquise des tissus abdominaux. Son apparition ou son développement sera accéléré(e) par une prise de poids, une pression excessive sur l’abdomen, comme lors de port de charges lourdes, d’efforts prolongés ou d’épisodes de toux chroniques.
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Comment savoir si une hernie inguinale est grave ?Une hernie devient préoccupante si elle entraîne des douleurs intenses, des vomissements, une impossibilité de la repousser ou une modification de couleur de la peau. Dans ce cas, une prise en charge en urgence est nécessaire.
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Le bypass guérit-il le diabète ?Dans plus de 80 % des cas, une rémission du diabète de type 2 est observée, parfois dès les premiers jours post-opératoires.
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Y a-t-il un risque de carences après un bypass ?Oui, la diminution de l’absorption des nutriments impose une supplémentation à vie en vitamines et minéraux (fer, B12, calcium…).
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Retrouve-t-on une alimentation normale un jour ?Le régime s’élargit sensiblement entre 3 et 4 mois après l’opération, mais les quantités restent réduites pendant au moins un an après.
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Y a-t-il une chirurgie réparatrice à prévoir par la suite ?Cette chirurgie réparatrice, qui peut concerner les bras, la poitrine, le ventre, les fesses et les cuisses n’est envisageable qu’après au moins 12 mois de stabilisation pondérale soit au minimum deux ans après l’opération. Elle n’est pas nécessaire chez tous les patients. Elle est réalisée par les chirurgiens plasticiens après consultation et est elle aussi soumise à avis du médecin conseil de la sécurité sociale pour obtenir une prise en charge partielle.
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Peut-on prévoir la perte de poids ?Même si un objectif de stabilisation du poids aux alentours d’un IMC de 25kg/m2 paraît raisonnable sur le long terme, il n’est pas possible de garantir un poids final après l’opération.
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Combien de temps prend la perte de poids ?Le poids se stabilise généralement aux alentours d’un an après l’opération, même si cette période peut varier de 8 mois à 2 ans chez certains patients.
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Le Bypass est-il réversible ?Techniquement oui, mais l’intervention de réversion est complexe et rarement réalisée.
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La sleeve guérit-elle le diabète ?Dans 50 à 70 % des cas, on observe une rémission du diabète de type 2, souvent dès les premières semaines après l’opération.
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La sleeve est-elle réversible ?Non, la partie de l’estomac retirée ne peut pas être restaurée.
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Y a-t-il des restrictions alimentaires après la sleeve ?Oui, il est recommandé d’adopter une alimentation fractionnée, d’éviter les boissons gazeuses et les aliments trop gras ou sucrés.
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Peut-on prévoir la perte de poids ?Même si un objectif de stabilisation du poids aux alentours d’un IMC de 25kg/m2 paraît raisonnable sur le long terme, il n’est pas possible de garantir un poids final après l’opération.
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Y a-t-il une chirurgie réparatrice à prévoir par la suite ?Cette chirurgie réparatrice, qui peut concerner les bras, la poitrine, le ventre, les fesses et les cuisses n’est envisageable qu’après au moins 12 mois de stabilisation pondérale soit au minimum deux ans après l’opération. Elle n’est pas nécessaire chez tous les patients. Elle est réalisée par les chirurgiens plasticiens après consultation et est elle aussi soumise à avis du médecin conseil de la sécurité sociale pour obtenir une prise en charge partielle.
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Que faire en cas de stagnation du poids après une sleeve ?Un suivi diététique et médical est essentiel. Un échec de perte de poids peut parfois nécessiter une conversion en bypass gastrique.
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La chirurgie de recours est-elle plus risquée qu’une première intervention ?Oui, car les tissus sont déjà opérés, avec un risque accru d’adhérences et de complications post-opératoires.
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Combien de temps après une première chirurgie peut-on envisager une chirurgie de recours ?Généralement après 18 à 24 mois, une fois que toutes les options médicales et diététiques ont été explorées.
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La chirurgie de recours est-elle prise en charge par la Sécurité sociale ?Oui, sous conditions, notamment en cas de complications ou d’échec avéré de la première chirurgie.
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Peut-on refaire une sleeve en cas d’échec ?Non, une sleeve ne peut pas être refaite. En cas d’échec, elle est souvent convertie en Bypass.
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Est-il possible de reprendre du poids après une chirurgie de recours ?Oui, une reprise de poids reste possible si les recommandations alimentaires et le suivi médical ne sont pas respectés.
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La hernie hiatale peut-elle disparaître sans chirurgie ?Non, la hernie ne se résorbe pas spontanément, mais ses symptômes peuvent être contrôlés par un traitement médical.
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Peut-on reprendre une alimentation normale après l’opération ?Oui, mais une phase d’adaptation est nécessaire avec une alimentation fluide pendant quelques semaines.
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La chirurgie est-elle obligatoire ?Non, elle est réservée aux cas résistants au traitement médicamenteux ou aux hernies volumineuses avec complications.
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Existe-il des risques de récidive du reflux ?Oui mais il sont faibles, de l’ordre de 10 % sur le long terme
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Peut-on arrêter les traitements anti reflux après l’opération ?Oui, le jour même de l’hospitalisation.
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Quels sont les risques de récidive après la chirurgie ?Le taux de récidive est faible, mais peut survenir si la valve se relâche avec le temps.
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Combien de temps dure l’arrêt de travail après une fundoplicature ?L’arrêt de travail est d’environ 2 à 3 semaines, selon l’activité professionnelle du patient.
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L’opération est-elle douloureuse ?Les douleurs post-opératoires sont généralement bien contrôlées avec des antalgiques et disparaissent en quelques jours.
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Peut-on toujours manger normalement après l’intervention ?Oui, mais une phase d’adaptation est nécessaire avec une alimentation fluide pendant quelques semaines.
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L’opération de la thyroïde laisse-t-elle une cicatrice visible ?Oui, mais la cicatrice est généralement discrète et peut être optimisée par des techniques de suture et des soins post-opératoires adaptés.
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Peut-on vivre normalement sans thyroïde ?Oui, avec un traitement hormonal bien dosé, la vie quotidienne est normale et sans restriction particulière.
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La chirurgie de la thyroïde modifie-t-elle la voix ?Une modification temporaire de la voix peut survenir, mais les atteintes définitives du nerf laryngé sont rares.
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Faut-il prendre un traitement après l’ablation de la thyroïde ?Oui, en cas de thyroïdectomie totale, un traitement hormonal substitutif (Lévothyrox) est nécessaire à vie.
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Combien de temps dure l’hospitalisation après une thyroïdectomie ?L’hospitalisation est généralement de 24 à 48 heures, sauf en cas de complication nécessitant une surveillance prolongée.
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Quand peut-on reprendre une activité normale ?La marche est possible dès le lendemain. Le travail peut être repris en quelques jours, sauf en cas d’effort physique intense.
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Une fistule anale peut-elle guérir seule ?Non, une fistule ne se referme jamais spontanément et nécessite un traitement chirurgical.
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Combien de temps dure la cicatrisation après la chirurgie ?La cicatrisation peut prendre de 4 à 8 semaines, selon la technique utilisée et la profondeur de la fistule.
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Quels sont les risques de récidive ?Les récidives sont rares après un traitement bien conduit, mais elles restent possibles, surtout en cas de maladie de Crohn associée.
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Peut-on prévenir l’apparition d’une fistule ?Il n’existe pas de prévention spécifique, mais traiter rapidement un abcès anal réduit le risque d’évolution vers une fistule.
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L’opération est-elle douloureuse ?La douleur est modérée et bien contrôlée par des antalgiques. Une gêne peut persister pendant quelques jours après l’intervention.
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Le kyste sacro-coccygien peut-il disparaître sans chirurgie ?Non, un kyste infecté ne guérit pas spontanément et nécessite un drainage ou une intervention chirurgicale pour éviter les récidives.
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Comment éviter la récidive après une opération ?Il est conseillé de raser ou d’épiler régulièrement la zone pour éviter la repousse de poils incarnés et de limiter les frottements.
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Combien de temps dure la cicatrisation après une chirurgie ?Elle varie entre 4 et 8 semaines pour une cicatrisation dirigée et environ 2 semaines en cas de fermeture primaire.
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Quelle est la cause exacte du kyste sacro-coccygien ?Il est principalement dû à des poils incarnés et à une irritation chronique de la peau au niveau du sillon inter-fessier.
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L’opération est-elle douloureuse ?La douleur est généralement modérée et bien contrôlée par des antalgiques. Elle est plus marquée si la plaie est laissée ouverte.
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La chirurgie des hémorroïdes est-elle douloureuse ?Oui, surtout après une hémorroïdectomie. La douleur est généralement bien contrôlée par des antalgiques.
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Les hémorroïdes disparaissent-elles d’elles-mêmes ?Elles peuvent se résorber spontanément après une crise, mais les facteurs favorisants doivent être corrigés pour éviter les récidives.
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Quelle alimentation privilégier pour éviter les crises ?Il est conseillé de consommer des aliments riches en fibres (fruits, légumes, céréales complètes) et de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour.
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Peut-on prévenir les hémorroïdes ?Oui, en adoptant une bonne hygiène de vie : éviter la constipation, pratiquer une activité physique régulière et limiter la position assise prolongée.
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Quand peut-on reprendre le travail après une intervention ?Cela dépend du type d’opération. Une reprise est possible en quelques jours après une ligature élastique, mais peut nécessiter deux à trois semaines après une hémorroïdectomie.
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Quels sont les facteurs de risque du cancer du rectum ?Les principaux facteurs de risque incluent l’âge (plus de 50 ans), les antécédents familiaux de cancer colorectal, une alimentation pauvre en fibres et riche en viandes rouges, la consommation d’alcool et de tabac, ainsi que certaines maladies inflammatoires chroniques de l’intestin comme la rectocolite hémorragique.
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Quels sont les premiers signes d’un cancer du rectum ?Les symptômes peuvent inclure la présence de sang dans les selles, des troubles du transit (alternance diarrhée/constipation), une sensation de vidange incomplète après défécation, des douleurs abdominales ou rectales, ainsi qu’une fatigue et une perte de poids inexpliquées.
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Comment diagnostique-t-on un cancer du rectum ?Le diagnostic repose sur plusieurs examens : une coloscopie avec biopsie pour analyser les tissus, une imagerie (IRM ou scanner) pour évaluer l’extension de la tumeur, et un bilan biologique avec dosage des marqueurs tumoraux.
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Une stomie est-elle toujours nécessaire après une chirurgie du rectum ?Non, la stomie (anus artificiel temporaire ou définitif) n’est pas systématique. Elle peut être nécessaire temporairement pour protéger la cicatrisation de l’anastomose (jonction entre l’intestin restant et l’anus). Dans certains cas avancés, une stomie définitive peut être nécessaire si le sphincter anal ne peut être préservé.
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Comment prévenir le cancer du rectum ?Une alimentation riche en fibres, une consommation modérée de viandes rouges et transformées, l’arrêt du tabac et de l’alcool, ainsi qu’un dépistage régulier par coloscopie dès 50 ans (ou plus tôt en cas d’antécédents familiaux) permettent de réduire le risque.
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Quels sont les premiers signes du cancer du côlon ?Les symptômes peuvent inclure des troubles du transit (diarrhée, constipation persistante), du sang dans les selles, des douleurs abdominales, une perte de poids inexpliquée, une anémie due à un saignement chronique ou une sensation de fatigue inhabituelle.
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La chirurgie entraîne-t-elle obligatoirement une stomie ?Non, une stomie (anus artificiel) n’est pas systématique. Elle peut être nécessaire temporairement pour protéger la cicatrisation, mais dans la majorité des cas, la continuité digestive peut être rétablie. Une stomie définitive est plus rare et concerne les cas les plus avancés.
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Comment prévenir le cancer du côlon ?Un dépistage régulier dès 50 ans (ou plus tôt en cas d’antécédents familiaux) permet de détecter et traiter d’éventuels polypes avant qu’ils ne deviennent cancéreux. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et pauvre en viandes transformées, ainsi qu’une activité physique régulière, contribuent également à réduire le risque.
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Quels sont les principaux facteurs de risque du cancer du côlon ?Les facteurs de risque incluent l’âge (plus de 50 ans), les antécédents familiaux de cancer colorectal, une alimentation pauvre en fibres et riche en viandes rouges ou transformées, la consommation d’alcool et de tabac, l’obésité, la sédentarité et certaines maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn).
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Le cancer du côlon est-il guérissable ?Lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le taux de guérison est élevé après une prise en charge adaptée. En revanche, un cancer du côlon diagnostiqué tardivement, avec des métastases, peut nécessiter des traitements prolongés avec un pronostic plus réservé.
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Quels sont les symptômes du cancer du pancréas ?Les signes peuvent être discrets et apparaître tardivement : douleurs abdominales irradiant dans le dos, jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux), fatigue, perte de poids, troubles digestifs ou apparition récente d’un diabète sans cause évidente.
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Y a-t-il des facteurs de risque connus ?Oui. Le tabac, une pancréatite chronique, le diabète, une prédisposition génétique (comme le syndrome de Lynch ou BRCA) et certains facteurs environnementaux augmentent le risque. L’adénocarcinome pancréatique reste cependant une pathologie rare.
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Peut-on guérir d’un cancer du pancréas ?Le pronostic de l’adénocarcinome pancréatique reste réservé. La guérison est possible uniquement si le cancer est détecté tôt et qu’une chirurgie complète est réalisable. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un cancer diagnostiqué à un stade avancé, ce qui limite les chances de guérison.
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Qu’est-ce que l’adénocarcinome du pancréas ?Il s’agit de la forme la plus fréquente et la plus agressive de cancer du pancréas. Il se développe à partir des cellules des canaux pancréatiques et touche le plus souvent la tête du pancréas.
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Peut-on vivre sans estomac ?Oui. En cas de gastrectomie totale, le tube digestif est réaménagé pour permettre une digestion partielle. L’alimentation devra être adaptée (repas plus petits et plus fréquents), et une supplémentation en vitamines, notamment en vitamine B12, sera généralement nécessaire à vie.
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Quel est le traitement du cancer de l’estomac ?Le traitement dépend du stade de la maladie. Il repose le plus souvent sur une chirurgie (gastrectomie partielle ou totale), éventuellement associée à une chimiothérapie avant et/ou après l’opération. Dans certains cas, une radiothérapie peut être proposée en complément.
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Quels sont les signes évocateurs d’un cancer de l’estomac ?Les symptômes sont souvent discrets au début. Ils peuvent inclure une perte d’appétit, une sensation de satiété rapide, des douleurs ou brûlures d’estomac, des nausées, une perte de poids inexpliquée, ou encore la présence de sang dans les selles (noires ou goudronneuses).
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Quelles sont les causes possibles du cancer de l’estomac ?Le cancer gastrique peut être favorisé par une infection chronique à Helicobacter pylori, une alimentation riche en aliments salés, fumés ou transformés, le tabac, une prédisposition génétique ou encore certaines lésions précancéreuses comme l’atrophie gastrique ou la métaplasie intestinale.
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