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CANCEROLOGIE

Généralités

Épidémiologie

Les cancers digestifs représentent environ 20% des cancers en France avec une prédominance chez l’homme. Le cancer colorectal se situe au troisième rang des cancers après les cancer du sein et de la prostate, et avec le cancer du poumon, ils représente 60% des cancers.

Pour les deux sexes réunis, on estime en France la proportion des nouveaux cas de cancers digestifs : 60% cancer colo-rectal, 12% cancer de l’estomac, 10% cancer primitif du foie, 10% cancer de l’œsophage et 8% cancer du pancréas.

 

La chirurgie garde actuellement encore une grande place dans la prise en charge des cancers de l’intestin et des glandes digestive mais une prise en charge oncologique médicale est de plus en plus indiquée avant la chirurgie afin d’augmenter la résection complète de la maladie.

 

Il existe 3 grandes familles de cancers digestifs :

  • Les cancers du tube digestif : cancer de l’œsophage et la jonction œsogastrique (que nous n’opérons pas), cancer de l’estomac, du petit intestin, qui est rare et le cancer colorectal qui représente 60% des cancers de l’intestin et les tumeurs du canal anal.

  • Les cancers des glandes digestives : cancer du pancréas, tumeur primitive ou secondaire (métastase) du foie.

  • Les tumeurs dites endocriniennes ou métaboliques, qui peuvent se situer au niveau de l’intestin, de la thyroïde ou de la surrénale. Cette maladie est plus rare.

 

Diagnostic

Il existe de multiples situations diagnostiques de la maladie, qui vont bien sûr dépendre de l’origine de la maladie initiale. Quelle que soit la situation, votre médecin traitant, le médecin qui a découvert un symptôme, ou un examen d’imagerie vont orienter vers une démarche diagnostique complète. On retrouve donc différentes situations dans le parcours de soins :

 

  • Campagne de dépistage systématique organisée par l’Etat (cancer du sein ou colorectal par exemple).

  • Dépistage individuel lié aux antécédents familiaux personnels de chaque patient.

  • Découverte lors d’un examen chez votre médecin traitant ou apparition d’un symptôme pouvant faire prescrire des examens diagnostiques.

  • Découverte fortuite sur un examen d’imagerie réalisé pour une autre raison.

  • Enfin, et malheureusement dans beaucoup de cas un de complication liée à la maladie initiale.

 

Dans tous les cas, le médecin traitant, l’oncologue, le gastro-entérologue ou le chirurgien spécialisé de la pathologie pourra prescrire des examens biologiques, d’imagerie ou des explorations nécessaires afin de confirmer le diagnostic, évaluer le bilan initial et le bilan d’extension de la maladie.

Tout cela se fait dans le cadre d’un parcours de soins en cancérologie. Une synthèse de l'ensemble des éléments est rassemblée et analysée par les différents praticiens afin de définir la prise en charge la plus adaptée en réunion de concertation disciplinaire (RCP).

La réunion de concertation disciplinaire (RCP)

Il s’agit d’une réunion au cours de laquelle chaque dossier de cancérologie est discuté afin de valider la prise en charge. Au sein de cette réunion, oncologues, chirurgiens, gastro-entérologues, et radiologues associent leurs connaissances afin de définir un projet de soins pour chaque malade. A chaque étape de votre traitement, une nouvelle réunion peut être nécessaire.

Un plan personnalisé de soins sera défini au cours de la RCP.

 

Annonce et plan personnalisé de soins en cancérologie

L’ensemble des éléments du bilan permettra de réaliser une synthèse qui vous sera restituée au cours d’une consultation d’annonce, durant laquelle le médecin (oncologue, chirurgien ou gastro-entérologue) vous expliquera : les caractéristiques de la maladie et les options thérapeutiques du plan personnalisé de soins validé en RCP.

Les traitements

> La chirurgie

Elle permet de retirer la lésion, en associant un curage ganglionnaire, tout en considérant la fonction et la préservation de l’organe sur lequel la maladie est installée.

 

> La chimiothérapie

Elle peut se faire avant ou après, ou sans intervention chirurgicale. Elle peut être administrée par voie intraveineuse ou par voie orale. Elle a une action sur l’ensemble des cellules cancéreuses qui pourraient se développer dans la tumeur initiale ou ailleurs. Elle peut avoir parfois des effets secondaires sur les tissus sains.

Se développent actuellement des thérapies ciblées, plus spécifiques des mécanismes de développement des cancers et l’immunothérapie qui combat directement les cellules tumorales grâce au système immunitaire.

 

> La radiothérapie

D’utilisation moins fréquente en chirurgie digestive, hormis sur le cancer du rectum et du canal anal.

 

La stratégie, la prise en charge et le traitement utilisent tout cet arsenal thérapeutique pour traiter la maladie. Il sera adapté aux antécédents, aux comorbidités (maladie) et au choix du patient. Seront donc utilisés successivement ou de manière combinée les différents traitements.

Et après ?

Dans la plupart des cas, nous intervenons dans la prise en charge des cancers de l’intestin à un moment spécifique du plan personnalisé de soins qui guide l’acte chirurgical. En fonction de la prise en charge de votre maladie, la chirurgie pourra se situer au début, au milieu ou à la fin de la prise en charge oncologique.

Nous assurons donc, avec l’oncologue, un suivi après le traitement qui sera adapté aux diagnostic et qui peut se prolonger durant plusieurs années.

 

Vous trouverez ci-dessous le parcours de soins des principaux cancers digestifs que nous opérons :

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